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mercredi, Avr 13 2016

Le 5 avril dernier, le président de la République a procédé à un léger mouvement dans la préfectorale. En mutant quelques préfets et sous- préfets. Un simple zéphyr dans ce corps, estiment certains. Mais la particularité des  décrets présidentiels

mercredi, Avr 06 2016

C’est depuis plus d’un mois que le village Bangolan dans l’arrondissement de Banbesi dans le Nord-Ouest est presque à feu ; Parce que les populations ont décidé de démettre ce chef, accusé d’avoir bradé leur patrimoine ancestrale. Débarqué par un soulèvement populaire, il a été remplacé par son frère. Mais le village est dans l’impasse totale parce que Fon Chafah Xl qui a fait  enfermer son concurrent et les autres notables de la cour, s’agrippe désespérément à un trône, avec un peuple qui lui a massivement tourné le dos. En considérant qu’il est désormais le chef des autorités administratives et des forces de maintien de l’ordre qui  répriment ses adversaires dans le village.

mercredi, Avr 06 2016

Il est honteux  de compter dans le corps des administrateurs civils un qui fait montre d’une telle méconnaissance de la loi. Le collectif des partis politiques qui avait projeté une conférence de presse à la permanence du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) à Yaoundé le 29 mars derniers, n’avait même pas besoin de se soumettre ni au régime de déclaration, encore mois de l’autorisation. Simplement parce que c’est un parti politique légalisé qui tient une réunion, comme les formations politiques  le font  tous les jours, dans leurs locaux. Loin d’un public dont le sous-préfet avait prétendu que l’ordre devait être troublé. S’il faut ainsi piétiner la loi pour se faire remarquer par sa hiérarchie, il faut bien avoir peur des conséquences que de telles attitudes peuvent finalement avoir sur l’ordre public, si jamais  pareilles  provocations dégénèrent.

mercredi, Avr 06 2016

Voilà des hauts responsables incapables de remonter les réalités de terrain à leur ministre, pour une prise de décision en connaissance de cause. Interrogé il y a quelques jours au sujet des cours que des enfants continuent de recevoir pendant les congés malgré l’interdiction du ministre, il a été incapable, alors qu’on est bien en plein congé de Pâques, de dire si cette pratique a toujours cours ou non. Il lui suffisait pourtant de descendre dans quelques établissements de la ville de Yaoundé où il réside, pour se rende compte que la plupart  d’entre eux continuent de dispenser les cours comme pendant la période de classe. Si le ministre lui demande un rapport sur le phénomène, il va certainement  lui dire que tout se passe bien sur le terrain.

mercredi, Avr 06 2016

«Vous faites aujourd’hui la fierté de tout un pays et de tout un continent. Vous êtes l’ambassadeur du Cameroun au sein  de la Sil international». C’est en ces termes que la ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, Madeleine Tchuinté, représentant  le premier ministre camerounais, Philémon Yang, s’est félicitée de la promotion de ce camerounais  et tout premier africain comme directeur exécutif de la Société internationale de linguistique, à l’occasion de la cérémonie à lui consacrée par le gouvernement camerounais  dans les locaux de la Croix rouge à Yaoundé, devant une parterre composé de personnalités venues de tout le monde entier. L’enfant prodige prendra ses fonctions en mai prochain en Thaïlande. Bon vent.

mercredi, Avr 06 2016

Sous la gestion de cet équato-guinéen, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac)  a réalisé pour l’année 2015, un profit record de près de 160 milliards de F cfa contre 25 milliards présentés en 2014. Une grande première pour l’institution  d’émission  sous régionale dont la création remonte à 1972. Les spécialistes des finances rappellent que   cette performance jamais égalée résulte de la  stratégie de gestion des réserves de la sous-région mise sur pied depuis plus de cinq ans, au lendemain de la crise que la Banque a connue en 2009, alors que le compatriote  de Obiang Nguema Basogo venait à peine de prendre les commandes de l’institution. La performance est d’autant plus à saluer qu’elle intervient dans un environnement  particulièrement morose pour l’expansion de l’activité économique dans la sous-région.

mercredi, Avr 06 2016

Cette jeune élève de l’école Saint  Jean Bosco de Bertoua, a été la révélation des jeux de la  Fédération nationale des sports scolaires (Fenasco) ligue B qui viennent de se terminer à Ebolowa.  Agée seulement de 9 ans et élève au cours élémentaire deuxième année, (CE2), elle a raflé à elle seule quatre médailles dont deux en or dans les disciplines de judo et de lutte. Dès qu’elle a reçu ses trophées à  la cérémonie  de clôture le 25 mars dernier des mains du ministre des sports et de l’éducation physique, elle les a portés directement au délégué régional de l’éducation de base  de l’Est. Outre ses trophées, elle a également reçu des primes d’encouragement de la ministre de l’éducation de base, Youssouf Hadidja Alim. Bon vent pour ce fer de lance du sport camerounais.

mercredi, Avr 06 2016

Avec le dernier mémorandum que les maires des communes d’arrondissement de Douala ont adressé à René Emmanuel Sadi,  ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation,  ce sont tous les maires du Cameroun qui sont projetés au-devant de l’actualité  dans le sérail. Ainsi, d’aucuns se rappellent qu’un décret du président de la République signé le 16 septembre 2015 fixait : «les modalités de rémunération des délégués du gouvernement, des maires et de leurs adjoints», ainsi qu’il suit : Délégué du Gouvernement : quatre cent mille (400.000) Fcfa ; Maire : deux cent cinquante mille (250.000) francs CFA : Adjoint au Délégué du Gouvernement : deux cent mille (200.000) francs CFA ; Adjoint au Maire : cent cinquante mille (150.000) francs CFA. Six mois après la signature de ce décret, les salaires des maires ne sont pas encore effectifs.  Seulement, il y a une curiosité dans l’application des textes que le président de la République a signés le même jour.  «La rémunération des  Délégués du Gouvernement, des Maires et de leurs Adjoints est supportée par la Dotation Générale de la Décentralisation inscrite au budget de l’Etat». Cette Dotation est passée de 5 milliards de francs CFA en 2015 à 10 milliards FCFA en 2016. «Un arrêté conjoint du Ministre chargé des collectivités territoriales décentralisées et du Ministre chargé des finances en précise les modalités de liquidation, d’ordonnancement et de paiement». Mais  depuis le 16 septembre 2015, soit plus de 6 mois après la publication du Décret du Président de la République, rien.

Un observateur averti des pratiques administratives camerounaises rappelle fort opportunément qu’«après les émeutes de février 2008, le Décret signé en mars 2008 du Président de la République portant revalorisation des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat relevant du Code du travail avait été appliqué immédiatement au mois d’Avril 2008». Il trouve «curieux  qu’un autre Décret du Président de la République signé le même jour, le Décret N° 2015/406 du 16 septembre 2015 fixant les indemnités et autres avantages alloués aux Délégués du Gouvernement, aux Maires et à leurs adjoints est déjà applicable. Ledit Décret indique en son article 2 alinéa 1 que ces indemnités et avantages sont pris en charge par le budget de la communauté urbaine ou de la Commune concernée. On a donc deux Décrets signés le même jour par la même  autorité : l’un est appliqué, (supporté par le budget des collectivités territoriales décentralisée) et l’autre pas appliqué (supporté par le budget de l’Etat)». Il semble que ces salaires n’ont pas été pris en compte dans le budget 2016 de l’Etat.

mercredi, Avr 06 2016

Le chef de l’Etat  fait un léger mouvement chez les préfets hier. Un petit réglage. Particularité de ce décret, personne ne va en retraite. Mais avant le  texte d’hier, La Nouvelle Expression avait déjà appris des sources confidentielles que près d’une vingtaine de préfets ayant  déjà atteint l’âge limite pour aller en retraite, ont bénéficié depuis quelques jours d’une prorogation spéciale de deux ans,  accordée par le président de la République, Paul Biya.  Il faut rappeler qu’après  les dernières nominations de gouverneurs de régions,  une place de préfet s’était libérée  dans la Mezam, avec la promotion de Nguele Nguele comme gouverneur du Sud. Et commandait un autre mouvement.  Nous rappelions dans ces mêmes colonnes que selon des informations introduites,  c’est dans cette mouvance que le ministre de l’administration territoriale  et de la décentralisation, René Emmanuel Sadi, aurait proposé à la présidence à la présidence un «grand mouvement dans la préfectorale», avec «consultation» au premier ministère. Mais il  semble que les choses coinçaient au niveau de Yang Philémon. Le premier ministre, entre temps, avait déjà fermement prescrit à tous les responsables des administrations publiques, comme mesures fortes, de faire libérer immédiatement tous les agents qui atteignent l’âge de la retraite.  Les sources  de La Nouvelle Expression indiquaient que  sur  la liste de Sadi  figureraient  un  «impressionnant contingent» de préfets qui  étaient déjà appelés à faire valoir leurs droits à la retraite. Au ministère de l’administration territoriale, on aurait justifié cette option par le fait qu’il ne faudrait pas rajeunir entièrement  la préfectorale, à l’approche d’une échéance électorale comme l’élection présidentielle.  Cette importante élection était officiellement programmée en 2018. «Il est évident que ceux-ci bénéficieront de fait d’une rallonge d’au moins deux ans, si l’argument du ministre de l’administration territoriale  et de la décentralisation  venait à prospérer. Une éventualité qui fait grincer les dents aux caciques du pouvoir qui sont impatients de placer leurs protégés », commentait un haut fonctionnaire. L’argument de ne pas démanteler la préfectorale à l’approche d’une élection cruciale comme la présidentielle  était apparemment   bien loin de   faire tâche d’huile à la présidence. En attendant, les réseaux continuent de s’affronter dans le sérail pour contrôler la préfectorale.

mercredi, Mar 30 2016

Voilà un président qui cumule plus de 30 ans de règne à la tête de son pays. Et qui a tout manigancé pour s’assurer de maintenir un pouvoir qui donnait tous les signes de lui glisser entre les doigts. Mais que n’a-t-il pas fait ? Simulacre de référendum qui n’a point vu la mobilisation de ses compatriotes, pour modifier la constitution ; un logiciel pour calculer les résultats et qui n‘est maîtrisé que par ses hommes; une élection organisée dans une véritable obscurité et qui a pratiquement été boycottée par la communauté internationale qui ne se doutait pas de l’issue d’une telle mascarade. Et nouvelle invention, toutes les communications ont été coupées, isolant le pays du reste du monde. Le temps qu’il concocte ses résultats. Un message à l’endroit des autres opposants africains qui devront se munir des téléphones satellitaires pour échapper au piège que Sassou a ainsi tendu à ses adversaires.

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