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Sérail (2) : Tragédie d’Eséka : de l’intox à la réalité

Un officier de police habitué des enquêtes criminelles ne se borne pas à rechercher exclusivement du côté du gouvernement ou de Camrail les responsables de l’accident qui a fait des centaines de morts

selon des sources indépendantes, et autour de 80 selon les chiffres officiels : «je pars du fait que les réseaux sociaux, depuis le matin du 21 octobre 2016, avaient déjà balancé des images d’un supposé accident ferroviaire entre Yaoundé et Douala. Ce qui a justifié le démenti du ministre des transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o au journal de 13 h sur les antennes de la Crtv radio. On peut constater qu’après la rumeur, l’accident a effectivement eu lieu. Ce n’est pas ordinaire». Ce policier, comme nombre d’officiers de police judiciaire, conseillent que l’on ne mette pas des «œillères» dans le cadre de l’enquête que le président de la République, Paul Biya, a  prescrite au gouvernement de la République. C’est dire, selon eux, et sans à priori, que la piste terroriste, plus à redouter il est vrai, doit être aussi à explorer. «Car, qui peut avoir eu l’idée diabolique de penser à une telle tragédie qui se produit immédiatement après, s’interrogent-ils ? Il y a plusieurs autres questions qui peuvent être posées dans le cadre de cette enquête qui  s’annonce bien complexe. Parce que « le train de la mort» garde encore tous ses secrets. 

 

 

 

 

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Publié dans COULISSES

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