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lundi, Aoû 22 2016

René Kuo est accusé de détournement de fonds publics, aurait fait perdre un peu plus de 79,5 millions de FCfa au Minfi sur des matériaux de construction acquis hors taxe évalués à 1.251.000.000 pour le compte de l’Eglise apostolique du Cameroun.

lundi, Aoû 22 2016

Un attentat à  la bombe a eu lieu très  tôt ce dimanche 21 aout 2016 non loin du marché   Mora.

lundi, Aoû 22 2016

Son avocat, Me Ngouana Mustapha, a déposé une plainte à la Division régionale de la police judiciaire  du Littoral . Il  accuse  ce dernier  de chantage et tentative  d’escroquerie

lundi, Aoû 22 2016

Plus de trois semaines après la signature et l’approbation par Paul Biya du plan de relance soumis par Boeing Consulting, l’horizon de la compagnie aérienne est toujours bloqué. Explication

jeudi, Aoû 18 2016

Professeur des universités, coordonnateur du programme de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales au Cameroun, Pr Louis Albert Tchuem Tchuente est

jeudi, Aoû 18 2016

Linguiste et  philosophe américain,  Noam Chomsky est  l’un des plus célèbres intellectuels au monde.  Noam Chomsky a été Professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné toute sa carrière. Il  a fondé la linguistique générative  et a écrit de nombreux ouvrages qui sont reconnus et cités par les anti-américanistes, dans les milieux universitaires et politiques. Noam Chomsky  s’est illustré comme un spécialiste de la  critique de la politique étrangère des États-Unis.

Plus ou moins controversés, ses écrits ont levé un pan de voile  sur  l’implication des Etats-Unis  dans  le renversement de certains régimes, l'entrave au développement indépendant et la légitimation de la force dans le tiers-monde. Dans cet entretien, il montre comment les Noirs  ont été perçus et traités par les Blancs dans la société américaine de l’esclavage à ce jour.

 

 

Beaucoup de Noirs aux États-Unis ont été pendant fort longtemps terrorisés par le racisme blanc. Cela va de la violence arbitraire jusqu’au lynchage de plus 3000 Noirs dans la période qui va de 1882 à 1968. N’est-ce pas les États-Unis que les Noirs ont toujours connus ?

 

Les États-Unis que les Noirs ont toujours connus ne sont pas très jolis. Les premiers esclaves Noirs ont été amenés aux colonies il y a 400 ans. Nous ne pouvons pas nous permettre d’oublier que pendant cette longue période les Afro-Américains, en dehors de quelques exceptions, n’ont eu que quelques décennies pour intégrer pleinement la société états-unienne. Nous ne pouvons pas non plus nous permettre d’oublier que les abominables camps de travail esclavagistes du nouvel « Empire de la liberté » étaient une source de richesse essentielle pour la société américaine, avec ses privilèges, mais aussi pour l’Angleterre et le continent. La révolution industrielle avait comme ressource principale le coton, lequel était pour une bonne part produit dans les camps de travail esclavagistes des États-Unis.

Ces derniers étaient très rentables. La productivité augmentait encore plus vite que dans l’industrie, grâce à la technologie du fouet et pistolet, l’efficace pratique de la torture (….) Le résultat ce n’est pas seulement la grande richesse accumulée par l’aristocratie des planteurs, mais ce sont aussi les manufactures états-uniennes et britanniques, le commerce, et les institutions du capitalisme d’État moderne (...) En 1807 le président Jefferson a signé une loi interdisant l’importation d’esclaves. La Virginie, l’État de Jefferson, était le plus riche et le plus puissant des États. Cet État avait suffisamment d’esclaves. En fait, il commençait à produire cette précieuse marchandise pour les territoires esclavagistes en expansion au sud. Interdire l’importation de ces machines à récolter le coton représentait donc un avantage considérable pour l’économie de la Virginie(…);

C’est comme ça que la Virginie est en effet devenue un grand exportateur d’esclaves vers la société esclavagiste en expansion. Certains des propriétaires d’esclaves, comme Jefferson, mesuraient la grave entorse à la morale sur laquelle l’économie était alors basée. Jefferson redoutait la libération des esclaves, parce qu’ils avaient « 10 000 souvenirs » des crimes subis. La crainte que les victimes puissent se soulever et prendre leur revanche est fortement ancrée dans la culture états-unienne, et ce jusqu’à nos jours.  Le treizième amendement a formellement mis fin à l’esclavagisme, mais une décennie plus tard« l’esclavage sous un autre nom » est apparu. (…).

La vie des Noirs a été criminalisée par des codes excessivement répressifs qui les visaient particulièrement. Alors une forme d’esclavage encore plus rentable était disponible pour l’agrobusiness, les mines, l’acier – plus précieuses parce que l’État, et non plus les capitalistes, était responsable de maintien de la force de travail réduite en esclavage. Cela signifiait que les Noirs étaient arrêtés sans raison valable, les prisonniers étaient mis au travail pour les intérêts du business. Ce système a offert une contribution majeure pour le rapide développement industriel de la fin du XIXème siècle. Ce système est demeuré sans guère de changement jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale. L’industrie de guerre a alors eu besoin de travailleurs libres.

Nous avons eu ensuite quelques décennies de développement rapide, et relativement égalitaire, l’État jouant un rôle encore plus important qu’auparavant. Un Noir pouvait obtenir un travail décent dans une industrie où il existait des syndicats, acheter une maison ; il pouvait envoyer ses enfants faire des études supérieures, et quelques autres types d’opportunités nouvelles. Le mouvement des droits civils a apporté encore de nouvelles ouvertures, mais avec des limitations. Dans sa lutte contre le racisme du nord Martin Luther King a échoué, il n’a pas non plus pu développer un mouvement des pauvres(…).

La lutte de Reagan contre la drogue, profondément raciste dans sa conception et dans son exécution, a donné un nouveau phénomène Jim Crow, expression de Michelle Alexander pour dépeindre la criminalisation de la vie sociale afro-américaine. C’est une évidence si on regarde les taux d’incarcération et leur impact dévastateur sur la société noire. La réalité est bien sûr complexe(…). Mais c’est malheureusement une première approche tout à fait juste de l’un des deux crimes fondateurs de la société états-unienne – l’autre étant l’extermination des nations indigènes et la destruction de leurs civilisations riches et sophistiquées.

 

Quels sont les mythes et codes contemporains employés pour maintenir l’oppression et le contrôle des Noirs aujourd’hui ?

 

Pour ce qu’il en est des « mythes et codes contemporains », je m’en remettrai aux voix, nombreuses et éloquentes, qui observent et font l’expérience de cet amer résidu d’un passé honteux. Le mythe le plus écœurant c’est peut-être que rien de tout cela n’est arrivé(…) Il existe aussi une variante assez courante de ce qui a été parfois appelé « l’ignorance volontaire » de ce qu’il n’est pas convenable de savoir : «Oui dans le passé de mauvaises choses sont arrivées, mais laissons tout cela derrière nous, et marchons vers un glorieux futur, partageant l’égalité des droits et des opportunités pour tous les citoyens».

Les choquantes statistiques quant à la vie des Afro-américains peuvent être comparées à d’autres résidus amers d’un passé honteux, des lamentations à propos de l’infériorité culturelle des Noirs, ou pire, en oubliant comment nos richesses et nos privilèges sont dus dans une bonne mesure à des siècles de torture et de dégradation. Nous en sommes les bénéficiaires, alors qu’ils restent victimes. Ainsi de la compensation qui conviendrait, très partielle et désespérément inadéquate, elle reste entre le trou de la mémoire et l’anathème(…)  Le poète national, Walt Whitman, illustre bien la perception générale lorsqu’il écrit : «Le nègre comme l’Indien  sera éliminé ; c’est la loi des races, de l’histoire… Des rats supérieurs arrivent, alors les rats inférieurs sont éliminés».

Ce n’est qu’en 1960 que l’ampleur de ces atrocités et leur description commencent à pénétrer l’université et, dans une certaine mesure, la conscience populaire,  mais il reste encore fort à faire. Ce n’est qu’un petit exemple de l’horrible histoire de l’anglosphère et de son impérialisme type colonie de peuplement, un type d’impérialisme qui mène assez naturellement à l’«extirpation totale» de la population indigène – et à l’«ignorance volontaire» de la part des bénéficiaires de ces crimes.

 

Certains des protestataires à Ferguson ont fait la comparaison avec la bande de Gaza. Que pensez-vous de cette comparaison des occupations ?

 

Toutes les comparaisons sont possibles. Lorsque je suis allé à Gaza il y a quelques années, ce qui m’est très vite revenu à l’esprit c’est mon expérience de la prison (pour désobéissance civile souvent) : la sensation, très étrange pour des gens ayant eu des vies privilégiées, d’être totalement sous le contrôle d’une autorité externe, arbitraire et, si tel est son souhait, cruelle. Mais les différences entre les deux cas sont énormes. D’une façon plus générale, je suis assez sceptique quant à la valeur des comparaisons du genre que vous mentionnez. Il y aura bien sûr des points communs à beaucoup de cas d’autorité illégitime, de répression, de violence. Parfois elles éclairent(…). Chaque comparaison doit être évaluée au cas par cas.

 

Dans l’après-11 septembre, certains pensent que les musulmans d’origine arabe ont pris aux Afro-américains leur place de paria aux États-Unis. Qu’en pensez-vous ?

 

Le racisme anti-arabe et anti-musulman a une longue histoire, et il existe pas mal d’écrits à ce propos. Les études de Jack Shaheen sur les stéréotypes dans les médias télévisuels, par exemple. Et il ne fait aucun doute que c’est en augmentation ces dernières années. Rien que pour donner un exemple saisissant : l’un des films qui bat actuellement des records de spectateurs est décrit dans la section Art du New York Times de cette façon : «un film patriotique, familial ». Il s’agit d’un sniper qui affirme être lors de l’invasion états-unienne le champion des assassinats d’Irakiens. Il décrit fièrement ses cibles comme des «sauvages, méprisables, malfaisants… vraiment la seule façon de décrire ce que nous affrontions là-bas». Il faisait précisément référence à son premier meurtre, une femme portant une grenade alors qu’elle se trouvait face à une attaque des forces états-uniennes.

Ce qui est important ce n’est pas seulement la mentalité du sniper, mais la réaction chez nous devant de tels exploits, lorsque nous envahissons et détruisons un pays étranger (...) Cette perception remonte aux «Indiens sauvages et cruels» dont parle notre Déclaration d’Indépendance et à la sauvagerie diabolique de tous ceux qui se sont trouvés sur notre chemin depuis lors, particulièrement lorsqu’un élément «racial» peut être évoqué (…) Cependant à l’intérieur des États-Unis bien qu’il y ait des incidents déplorables, le racisme anti-arabe et anti-musulman dans la société a été assez limité.

 

La réalité du racisme (anti-noir, anti-arabe, anti-juif, etc.) est très prégnante. Que croyez-vous nécessaire pour en finir avec la haine raciale ?

 

Il est facile de recourir aux réponses habituelles : éduquer, rechercher et régler ce qui se trouve aux origines de la maladie, s’assembler dans des entreprises communes – les luttes au travail ont été un exemple important –, etc. Les réponses sont justes et elles ont apporté beaucoup. Le racisme est loin d’être éradiqué, mais il n’est plus ce qu’il était il n’y a pas si longtemps, grâce à de tels efforts. C’est un long chemin, difficile. Pas de baguette magique.

 

Source : Les-crises.fr

 

jeudi, Aoû 18 2016

Depuis 2012, un programme lancé par le Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café offre une réinsertion des jeunes dans les métiers de la cacaoculture. Quatre ans après, 100 jeunes encadrés entretiennent une superficie de 2800 ha.

jeudi, Aoû 18 2016

Tous les jours, ils font de nouvelles victimes, même en pleine journée.

jeudi, Aoû 18 2016

Depuis une semaine, les prix des sacs de classe, des cahiers, des chaussures, des gourdes, etc. sont revenus à la hausse. Elle varie entre 1000 Fcfa et 5 000 Fcfa pour les sacs de classe. Les libraires justifient cette hausse par l’arrivée de nouveaux stocks.

jeudi, Aoû 18 2016

Le Minmap vient de lancer un appel d’Offres pour le recrutement d’un cabinet. D’après Abba Sadou, l’étude vise à produire une analyse des conditions de faisabilité de la mise en place d’un fonds

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