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Infrastructures: Nganou Djoumessi prépare le Programme d’entretien routier 2017

  • lundi, Déc 04 2017
  • Écrit par  Frégist Bertrand Tchouta

Comme son nom l’indique, il porte sur l’entretien de certains tronçons du réseau routier national. Notamment les routes Bekolo-Loum-Pont du Nkam-Bandjoun ; la route Foumban-Foumbot-Bafoussam ; et la route Mbalmayo-Sangmélima.

Le ministère des Travaux publics lance ce lundi le programme d’entretien routier pour le compte de l’année 2017. L’événement qui sera organisé dans son département ministériel aura quatre objectifs. S’assurer de la notification de tous les contrats d’entretien routier signés en 2016 par réseau et par région, de l’exécution effective des travaux et des difficultés éventuelles. Le programme va également recenser les marchés antérieurs à l’exercice 2016 dont l’exécution des travaux n’est pas satisfaisante, pour des mesures correctives. Pour permettre un meilleur suivi dudit programme, le ministère des Travaux publics envisage, pour 2017, de mutualiser les directives de suivi des travaux, à travers un planning de descentes, notamment dans les réseaux Sud, Ouest et Nord.

Concrètement, le Programme d’entretien routier va concerner certains tronçons prioritaires du réseau national, à l’exemple des routes classées en terre. Il va également porter sur l’entretien confortatif de certaines routes bitumées, à l’instar de la route Bekolo-Loum-Pont du Nkam-Bandjoun ; la route Foumban-Foumbot-Bafoussam ; et la route Mbalmayo-Sangmélima. Un volet poursuite des travaux devrait être inséré dans ce programme d’entretien routier. Le tronçon Ngaoundéré-Garoua pourrait en être bénéficiaire. Enfin, des travaux d’entretien courant du tronçon de routes Mbalmayo-Ebolowa seront programmés.

La version 2017 du Programme routier national est lancée pour réparer des erreurs « catastrophiques » commises au cours de l’année 2016. Surtout après la rupture de la buse du pont de Manyaï (dans l’arrondissement de Matomb), qui a coupé la circulation entre Yaoundé et Douala (les deux capitales du Cameroun), pendant près de deux jours. La chute du Pont de Matomb a également permis de lever le voile sur l’état de santé du réseau routier national, principalement la nationale n°3. Ici, d’après un rapport du ministère des Travaux publics publié en 2015, 90% de la route Yaoundé-Douala présente un état de délabrement inquiétant. Par exemple, sur les  360 buses installées sur cette portion, la plupart d’entre elles menaçaient de céder.

Enfin, le programme est lancé au moment où le ministère achève la voie de contournement du pont sur la rivière Manyaï, et lance les travaux de construction de la nouvelle buse, celle-là définitive, sur le même pont. Les travaux vont durer trois mois, et devraient être livrés à la fin du premier trimestre 2017.

F.B.T.

 

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Publié dans ECONOMIE

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