Les rideaux sont tombés sur les 4èmes journées nationales du cœur. Les activités ont été clôturées par une grande marche organisée conjointement par la fondation du cœur et la société Camerounaise de cardiologie ce dimanche. C’est l’esplanade du parcours Vita qui a servi de cadre au regroupement pour le top départ. Il sera un peu plus de 6 h, et On verra ici des cadres, des administrateurs de la ville, les responsables politiques qui ont troqué leur tenue de ville pour une tenue de sport et une paire de tennis. Après une partie de détente et d’étirement sous une bonne ambiance, les différents sportifs d’un jour pour la plupart vont prendre le top départ. Il sera exactement 7h. Le trajet est préalablement connu. La grande équipe constituée d’une centaine de personnes et arborant le tee-shirt à l’effigie de cet évènement, s’est ébranlée vers le rond-point Deïdo en passant par le carrefour Maetur (Bonamoussadi), Akwa-Nord. Par la suite, la forte délégation qui est rythmée par une bonne ambiance va tour à tour passer par le boulevard de la liberté, le boulevard amadou Ahidjo avant de revenir sur le boulevard de la république, en passant par la salle des fêtes d’Akwa, l’école publique Deïdo, pour revenir finalement au point de départ sis au parcours Vita. Cette marche dont ont pris part également de nombreux cardiologues de la capitale économique, est un moment de sensibilisation sur les maladies du cœur. Il est question désormais selon les spécialistes d’entretenir son cœur en pratiquant du sport mais surtout après consultation du médecin, et aussi de manger sain et équilibré. «Si les gens mangent moins gras, consomment les fruits et bougent un peu plus comme on le fait ce jour, ils limiteront le risque», explique le Pr Daniel Lemogoum, président de la fondation Camerounaise du cœur. Et pour de nombreuses personnes venues ici, l’engagement est pris et c’est la marche vers la limitation du risque vers les maladies cardiovasculaires. « Nous pensions auparavant que ces maladies étaient pour les autres. Mais progressivement cela arrive de plus en plus à nos proches, ce qui veut dire que nous ne sommes pas épargnés. Alors faudrait mieux suivre les consignes des médecins pour limiter le risque », explique Gabriel Manimben, directeur général Apm. On retiendra aussi que le dépistage des maladies facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, est également capital pour l’entretien du cœur.
Lucienne Wouassi