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FOOTBALL

FOOTBALL (342)

lundi, Aoû 22 2016

Les misères d’Hassan Ndam, la convalescence d’Ali Annabel, la solitude d’Auriole Dongmo, les problèmes de primes ou même l’amateurisme des officiels camerounais, une conjugaison de faits divers couvait sous la Cameroon olympic team vouée aux gémonies.

 

Le rideau est tombé hier sur les 31ès Jeux olympiques des temps modernes à Rio de Janeiro au Brésil. Un happy-end pour des nations ambitieuses qui ont garni leurs besaces d’au moins une breloque en mémoire de leur participation à ces olympiades. Le Cameroun pour sa part n’a rien inscrit à son tableau de chasse, se contentant d’une expédition quasi punitive pour ses 24 athlètes qui pour des raisons multiples n’ont pas réussi à se rapprocher d’un podium. A peine le gong a résonné du côté de Rio que les langues se délient déjà sur les raisons de la bérézina camerounaise caractérisée non seulement par de contreperformances à la pelle, mais aussi de faits divers et des frasques des autorités camerounaises qui de fait, sont les principaux acteurs de ce feuilleton aussi tristement célèbre que celui de Londres en 2012. Dans le job-description de préparation des athlètes, les sports collectifs incombaient au ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) tandis que la préparation des athlètes des disciplines individuelles et de combats avait été confiée au Comité National olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). Les sommes dues à cette préparation étaient prélevées dans un budget conséquent de 1.335.600.000 Fcfa alloué par l’Etat pour garantir une préparation et une participation honorables du Cameroun aux jeux de Rio. Hélas !

 

Les misères des boxeurs

 

De grands espoirs avaient été fondés au pifomètre sur les quatre pugilistes camerounais mais à l’arrivée, Wilfried Seyi, Simplice Fotsala, Smaïla Mahaman et Hassan Ndam Njikam se sont tous brûlés les ailes aux abords de l’olympe. Des échecs en cascade qui découlent de l’impréparation due à l’ensemble de la Cameroon olympic team qui n’aura eu qu’un mois véritable de préparation pour cette compétition d’envergure là où les autres athlètes étrangers ont passé des années à peaufiner leurs plans. D’ailleurs, au sortir des qualifications du Tournoi préolympique de boxe à Yaoundé, les trois boxeurs qui avaient préalablement poinçonné leurs tickets pour Rio sont longtemps restés oisifs du fait de la l’absence de prise en charge immédiate par les autorités. Wilfried Seyi et ses copains ont entamé à Yaoundé en début juin une préparation au rabais au Camp de l’Unité, conjuguée à quelques séances de jogging sur les hauteurs du Mont-Febé de Yaoundé. Ce n’est qu’au mois de juillet qu’ils ont pu bénéficier qu’un stage peu ou prou important d’un mois en Ukraine, grâce aux ramifications de la Fédération camerounaise de boxe d’avec la fédération ukrainienne. Abandonnés par le Cnosc, les boxeurs camerounais survivent grâce à la magnanimité des autorités ukrainiennes au fort de bons rapports qu’elles entretiennent avec les officiels de la Fecaboxe.

 

Les déboires d’Hassan Ndam

 

Alors que les trois premiers boxeurs camerounais peaufinent leur mise au vert à Kiev, une bonne nouvelle tombe du côté du Vénézuela où Hassan Ndam Njikam prend part à un tournoi préolympique. Le boxeur camerounais naturalisé français se qualifie et choisit de défendre les couleurs de son pays d’origine. Dès lors, ses déboires s’amoncèlent alors même qu’il savoure à peine sa qualification. «J’avais vécu une période de qualification assez difficile au Vénézuela où je faisais mon stage. La facture de mon hôtel n’a pas été réglée par le comité olympique. Après ma qualification, les responsables de l’hôtel ont retenu nos passeports et ont exigé qu’on règle les factures de nos chambres avant de partir», a-t-il confié au site Cameroon-info.net samedi dernier.

Admis au processus de qualification grâce à une dérogation spéciale de l’Association internationale de boxe amateur (Aiba), le boxeur professionnel est descendu de son piédestal pour combattre chez les amateurs dans la catégorie des poids moyens. Qualifié chez les 75kg, Hassan ne pouvait combattre dans cette catégorie dans laquelle était déjà engagé Wilfried Seyi au risque que les deux boxeurs de retrouvent sur un même ring à Rio. Ndam est alors surclassé dans une catégorie supérieure chez les moins de 81kg, mais le temps d’un mois imparti à la préparation ne lui facilite pas une rapide adaptation à ce niveau. A Rio, il est précocement mis en déroute par le Brésilien Michel Borges. Une élimination qui est aussi le corolaire d’une ambiance poreuse dans l’équipe camerounaise, marquée par la mise à l’écart de son entraineur spécifique le Français Youssef Bari, dont l’accréditation a été subtilisée et remise à un officiel camerounais.

 

Ali Annabel Laure convalescente

 

Du contingent d’athlètes camerounais, la lutteuse de 31 ans est tombée avec les honneurs. Jamais un podium olympique n’a été aussi proche pour le Cameroun qu’avec Ali Annabel Laure. Elle a échoué en finale de bronze de lutte libre contre la Russe Ekaterina Bukina, ayant au préalable donné du tournis à son adversaire. L’espoir était d’autant plus grand qu’Ali Annabel était la dernière athlète du Cameroun en course, et son évolution dans sa discipline aiguisait davantage les appétits. Mais elle devait à la fois se battre contre ses adversaires, recouvrer totalement sa santé et se remettre d’une légère fièvre qui l’aurait secoué peu avant le début des combats. En dépit de tout, s’il était donné de procéder à une classification par performance des participants camerounais à ces jeux, elle serait sans coup férir en tête du contingent.

 

Auriole Dongmo sans coach (?)

 

La lanceuse a elle aussi frisé une breloque même si en finale elle était très loin des 20m63 de l’Américaine Michelle Carter. Elle peut néanmoins se satisfaire de ses 17m92 qui lui ont permis d’atteindre cette finale, et par ailleurs de tomber le record national de lancer de poids. Avec un peu plus d’attention dans son encadrement, Auriole Dongmo aurait pu faire mieux. En dépit d’une préparation peu ou prou importante par rapport à ses autres compatriotes au Maroc, la championne d’Afrique de Lancer de poids dames n’a pas échappé à l’amateurisme des dirigeants. Auriole a dû disputer la compétition sans entraineur, son encadreur marocain, Mohamed Fatihi, ayant été sacrifié sur l’autel des intérêts égoïstes des officiels camerounais et non accrédité par le Cameroun alors même que des quidams se prémunissaient illégitimement de ce sésame pour se pavaner dans les sites de compétition. Par ailleurs entraineur du Lanceur congolais Franck Elemba, le Marocain a dû se prémunir de l’accréditation de la fédération congolaise pour coacher clandestinement sa pouliche depuis les gradins du stade olympique de Rio. Auriole a néanmoins gardé son flegme et a ruminé sa déception en sourdine.

 

Primés impayées

 

Ça devient un sacrosaint principe inlassablement institutionnalisé dans le mouvement sportif camerounais. Qu’importe l’envergure du rendez-vous sportif, les autorités n’ont cure des émoluments des acteurs. Comment les JO de Rio auraient-ils dérogé à cette «camerounité» ? Que non ! Après l’élimination de toute la Team Cameroon, des réunions de crise se sont multipliées au village olympique entre athlètes et officiels de la délégation camerounaise à l’idée de démêler l’écheveau sur les primes des athlètes. Un peu plus d’un milliard 300 millions Fcfa a été débloqué pour la compétition, avec 4 millions de prime de participation par athlète, 500 000 de prime de qualification, 500 000 de prime de participation au tournoi de qualification, 5 000 de prime de séjour à Rio, et un peu plus d’un million de prime de stage, à raison d’un peu plus de 35 000 par jour. Ces ardoises sont dues à chacun des 24 athlètes.

Déjà avant le début des olympiades, des grincements de dents des athlètes fustigeaient le non-paiement de leurs primes de stage, notamment chez les volleyeuses. Une posture qui est corroborée par les déclarations d’Hassan Ndam: «A ce jour, aucun athlète n’a reçu la prime de qualification et de stage», révèle-t-il. Pourtant, les dirigeants au Cnosc avaient donné assurance sur l’épuration des dettes des athlètes avant le départ pour Rio. «A propos du budget, celui du Cameroun est modeste en comparaison à d’autres pays. Le budget d’une compétition comme les JO ne se trouve pas dans la proche du président du Cnosc (…) Après la compétition, l’argent non utilisé sera reversé au trésor public», a réagi Hamad Kalkba Malboum le président du Cnosc dans Cameroon Tribune en fin de semaine dernière.

Yannick Kenné

 

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