«Aussi longtemps qu’une seule portion de la terre africaine demeure sous la domination étrangère, le monde ne connaitra pas la paix », soutenait kwame Nkrumah.  Une assertion qui est centre des mouvements panafricanistes dont celui regroupant le MOCI, le Fpp et le Manidem.  Ainsi, le jeudi 03 novembre  dernier,  ces partis politiques se sont regroupés pour mettre en vedette des indépendantistes dont Roland Moumié décédé le 03 novembre 1960 des suites d’un empoisonnement en Suisse. Vice président de l’Union des populations du  Cameroun (Upc) et Indépendantiste affirmé, Moumié se veut l’un des héros nationaux que compte le pays. C’est  donc son combat pour l’indépendance du Cameroun qui a été célébré jeudi dernier.  « Tous les héros à savoir Moumié, Um Nyobe, Ouandié représentent beaucoup pour le Cameroun, particulièrement pour la jeunesse camerounaise. Nous les aînés qui avons longtemps milité dans les mouvements révolutionnaires, nous nous devons de ne pas provoquer une coupure historique. Il faut que les choses continuent. Il faut que les plus jeunes sachent ce qui s’est passé. On parle par exemple  du Fcfa. Ce sont des problèmes que des personnes comme Ouandié ont posées dans le temps», a affirmé Yimgaing Moyo, président du mouvement citoyen.

Le but de la conférence-débat qui a eu lieu jeudi 03 novembre 2016 avait dès lors pour ambition, non seulement de rendre hommage aux disparus (Patrice Lumumba,  Frantz Fanon et Felix Roland Moumié) mais également de matérialiser un projet de lutte contre le néocolonialisme. Comme l’ont souligné Sindjoun Pokam et Yimgaing Moyo et Anicet Ekanè. Une lutte qui passe par conséquent par un éveil de la conscience nationaliste de la jeunesse. « Il était important que l’on puisse réveiller la mémoire des jeunes et surtout l’histoire de ce genre de personne qui ont beaucoup fait  pour le Cameroun. La jeunesse doit savoir ce qui s’est passé. Le fait d’avoir une conférence débat comme celle que nous tenons aujourd’hui (ndlr jeudi 03 novembre 2016) est une forme de lutte. Le savoir est quelque chose de vraiment important  dans la marche d’une lutte. Se sont des exemples qu’il faut suivre. Peut être il ne faut pas faire la lutte armée  avec toutes les guerres qui se profilent à l’horizon il vaudrait mieux avoir une stratégie en tête ».

En rappel, cette conférence-débat sur les indépendantistes s’inscrit dans le cadre des activités du Moci. La dernière en date tablait sur le Fcfa.

B.C.M