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Affaire Bicec: Les accusés plutôt face à l’Etat du Cameroun

  • lundi, Nov 07 2016
  • Écrit par  Joseph Abena Abena

Un nouveau chef d’accusation a été notifié aux pensionnaires du New-Bell par le parquet du Wouri.

Les hauts cadres camerounais de la banque française, banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit  (BICEC), Innocent Ondoa Nkou, Samuel Ngando Mbonguè, Martin Nyamsi...  arrêtés dernièrement et incarcérés à la prison de New bell à Douala, pour faux, complicité de faux en écriture privée, abus de confiance et escroquerie aggravée, semblent désormais fixés sur leur sort. D’abord, la plainte déposée par la BICEC en Juin dernier à Douala, semble ne pas prospérer. La France est très préoccupée à protéger son image et ses ressortissants. Depuis le début de cette rocambolesque affaire, la France  se fait très  discrète. La direction générale de la Bicec refuse toujours d’en dire plus sur la nature et l’ampleur des fraudes. À Mediapart, elle a expliqué : « Nous vous remercions de votre intérêt concernant les malversations dont a été victime la Bicec. Comme vous le savez déjà, une plainte a effectivement été déposée au tribunal de grande instance de Douala. Une instruction judiciaire est en cours et la Bicec ne souhaite pas faire des commentaires y afférents. » Le Groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne), dont le siège est à Paris, ne veut pas non plus communiquer : « Ce dossier concerne la Bicec. Comme vous le savez, une instruction judiciaire est actuellement en cours par la justice camerounaise. Pour ces raisons, nous ne ferons donc aucun commentaire », a répondu son service de communication au reporter du même média. D’autres informations indiquent même que tous les responsables français qui sont impliqués de près ou de loin dans ce scandale financier auraient été déchargés de leurs fonctions et remerciés par le groupe français. Nonobstant la gravité de ce crime économique, la France semble privilégier son image de marque et la réputation de ses citoyens.

Les citoyens camerounais incarcérés à New-Bell croyaient tenir «le bon bout» de l’affaire, sachant qu’en exposant la vérité le moment venu, l’ancien Directeur Général, Innocent Ondoa Nkou et ses compatriotes seraient éclaboussés.

Le second aspect et le plus  incompréhensible c’est que l’Etat du Cameroun, actionnaire avec 17,50 % des parts, s’est constitué victime et accuse ses citoyens d’avoir trahi ses intérêts, selon une source judiciaire introduite. En effet, l’ancien Directeur général adjoint, Innocent Ondoa Nkou, au-delà de son expertise informatique,  exerçait à la BICEC comme le défenseur des intérêts du Cameroun auprès de cette structure gauloise.

Joseph Abena Abena

 

 

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Publié dans ACTU

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