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Programmes d’accompagnement: Les jeunes pour plus de visibilité

  • vendredi, Aoû 14 2015
  • Écrit par  Ben Christy Moudio

Le séminaire de formation organisé par le Réseau des parlementaires «Espérance jeunesse» (REJE) a permis aux jeunes de remettre en question l’impact  des structures d’accompagnement de la jeunesse.

 

 L’action de certaines structures d’accompagnement des jeunes sur le plan de l'insertion professionnelle  n’est pas visible. C’est la remarque faite par une part des membres du Conseil national de la jeunesse du département du Mfoundi.  Réunis en atelier de formation au leadership et de renforcement des capacités des bureaux communaux du CNJ du Mfoundi, ces derniers ont profité d’une séance d’information sur les opportunités-jeunes pour relever les manquements de ces programmes d’appuis à la jeunesse. Ainsi, le fond national de l’emploi (FNE), le programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-u), le Programme Intégré d'Appui aux Acteurs du Secteur Informel(Piaasi), notamment, sont critiqués pour leur manque de visibilité sur le terrain. Selon le président du Conseil communal de la jeunesse de Yaoundé 5, Yannick Manga Le FNE particulièrement pêche par son manque de suivi. «J’ai déjà accompagné de nombreux
jeunes se faire inscrire au FNE. Moi-même je m’y suis inscrit. Après le remplissage de leur fiche d’identification,  on nous dit toujours qu’on va nous contacter. Mais jusqu’ici rien. Aucun feed-back depuis trois ans
», déclare-t-il.

Une absence de retour qui s’explique selon le Directeur adjoint du  Fne, Joseph Olomo par, dans un premier temps une incompréhension désormais habituelle sur le rôle de sa structure. «Nous tenons toujours à dire que le Fond national de l’emploi ne joue qu’un rôle de facilitateur les demandeurs d’emploi et les employeurs. Lorsque ces derniers se rapprochent du FNE, à la recherche de compétence, on sort les  profils des jeunes enregistrés dans notre base de données et on les leur propose. C’est maintenant à l’entreprise de choisir la personne qui lui convient. Le FNE n’est pas là pour créer des emplois mais pour faire la mise en relation». Au-delà de cette incompréhension note-il, se pose le problème de la sélection : «Lorsqu’il y a sélection, nous contactons la personne qui a laissé un contact fiable au FNE. S’il n’y a pas de retour c’est que le profil n’a pas encore été demandé au FNE. Ce qu’il faut également savoir c’est que lorsqu’un profil est demandé, on sélectionne les candidats les plus anciens dans notre base de données».

Toutefois, dans certains conseils communaux de la jeunesse, l’action de ces structures d’accompagnement se laisse tant bien que mal percevoir. «Récemment Nous avons eu  3 jeunes pris dans leur programme emplois diplômés du FNE. Cette année, le Piaasi a financé 7 projets et nous travaillons chaque fois que cela est possible avec le Pajer-u. Malgré ça, il faut quand même noter  que l’efficacité de ces structures est à déplorer.  Nous ne sentons pas vraiment leur engagement», souligne le président du conseil communal de la jeunesse de Yaoundé 2 Séverin Mbenoun.

Ce mécontentement des jeunes a donc été au centre des réflexions qui ont clos le séminaire de formation de 100 jeunes du département du Mfoundi au leadership, à la gestion d’organisation de jeunesse, à la conduite de réunions, à l’art oratoire et la communication, au montage et à la gestion des projets, aux attitudes et comportements citoyens et sociaux etc .

B.C.M

 

 

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Publié dans SOCIETE

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