Rappeler de manière urgente pour venir sauver la maison Bamboutos en chute libre, le nouveau coach du club de la ville de Mbouda a enregistré sa première défaite de la saison face à Union de Douala.
Absent à la dernière convocation d’Hugo Broos l’entraineur sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun, Alexandre Song a déclaré que c’est le comportement des dirigeants du football camerounais après la coupe du monde 2014 qui a motivé son refus
Les conditions de vie dans les villages et aires de jeux ont été de véritable calvaire pour ces jeunes athlètes venus des quatre coins du Cameroun.
Les explications de l’entraîneur national de microfutsal.
Ils se sont frottés samedi dernier à Yaoundé à environ dix disciplines comme le microfutsal, le ndamba-along, l’haltérophilie et bien d’autres.
L’Association, Sport et vertu a donné l’occasion samedi dernier à plus d’une centaine de jeunes, de découvrir et de pratiquer de nouvelles disciplines sportives à travers la première édition du Festival camerounais des sports émergents. L’objectif visé étant «la promotion et le développement de la pratique des activités physiques et sportives pour le bien être des Camerounais», a expliqué Simplice Nana Kouakam, président de l’Association organisatrice. Il s’est donc agi d’organiser des rencontres au stade de la Concorde de l’Université de Yaoundé I. Dix sports étaient au programme notamment le patin à roulette, le tir à l’arc, le baseball, le korfball, le ndamba-along (création camerounaise), le tchoukball, le badminton, le cyclisme, l’haltérophilie et le microfutsal qui a suscité une attention particulière chez les filles.
Méconnu de la majorité, le microfutsal grandi en effet à son rythme. Petit à petit, ce sport sans frontière sort de l’ombre au Cameroun. Semblable aux «petits goals» en football, les jeunes curieux ont été surpris de découvrir que le microfutsal a ses règles : chaque équipe compte huit joueurs dont quatre titulaires, et quatre remplaçants ; les changements sont illimités ; les tacles et les coups d’épaules sont interdits ; une rencontre dure 2 fois 15 minutes. Et pour une découverte, plusieurs ont été bluffés. C’est le cas de Viviane qui promet de s’y intéresser véritablement. «C’est un sport intéressant. Je suis fan de football, et le micro-futsal me propose de jouer au foot, même si c’est avec de nouvelles règles», dit-elle. Bon à savoir, le microfutsal est un sport régi par l’Association mondiale de futsal. Il n’est cependant pas reconnu par la FIFA. Et c’est pourquoi, les organisateurs dudit Festival le classent parmi ces sports dits «émergents». «Pour nous, les sports émergents sont les sports non ou alors pas assez connus du grand public. Il était question de permettre au public de toucher, de pratiquer ces sports qu’il ne voit qu’à la télévision», indique encore le président de Sport et vertu qui se dit satisfait du déroulement du Festival.
«C’est difficile de se juger. Mais pour un essai, nous avons fait un coup de maître. D’abord parce que sur les quatorze disciplines attendues, dix ont été représentées. Puis, nous avons plus de 250 athlètes qui ont massivement répondu à notre appel. Et enfin, cette belle ambiance que nous avons vécu», se réjouit-il. La note est visiblement sucrée, mais l’Association Sport et vertu ne compte pas s’arrêter là. «Nous avons l’intention d’organiser d’ici le 22 avril, à l’occasion de la journée mondiale de la santé, le lancement de la campagne de promotion de la pratique des activités physiques pour la lutte contre la sédentarité», promet-il encore. Pour mémoire, Sport et vertu est une association sportive à buts non lucratifs, créée dans les années 2000.
Comme l’avaient prévue certains observateurs, la qualité des infrastructures et aires de jeux moribondes ont été le ventre mou des jeux de la fenassco B qui se sont déroulés du 22 au 26 mars 2016 à Ebolowa.
Une cérémonie spéciale a été organisée vendredi dernier à Yaoundé, en présence de plusieurs ministres.
Quand le ministre des Sports et de l’éducation physique parle des Lions Indomptables version U17, c’est sujet, verve, compliments. Vendredi dernier, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a organisé au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, une cérémonie pour rendre hommage à ces joueuses de la sélection nationale des moins de 17 ans. Elles ont forcé l’histoire, et l’histoire ne pouvait faire autrement que de leur accorder quelques lignes dans le grand livre du football féminin mondial. Car c’est grâce à elles, que le Cameroun va participer pour la première fois, à une phase finale de Coupe du monde féminine des moins de 17 ans. Ce sera en Jordanie, du 30 septembre au 21 octobre 2016. Les bébés Lionnes ont obtenu leur ticket après leurs deux succès (2-1 et 0-4) sur l’Egypte.
Une qualification inédite qui suscite l’admiration et le respect de Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. Parce que «cette qualification est historique, mémorable et retentissante. En même temps qu’elle réjouit l’ensemble des fans du football national, elle honore notre pays et consacre l’amorce d’un véritable essor du sport féminin », s’est réjoui le ministre des Sports camerounais au cours de cette cérémonie qui a connu la présence d’au moins sept ministres de la République. Prenant pour exemples la prestation de l’équipe sénior au Mondial 2015 au Canada, et la qualification des Lionnes du volleyball aux prochains Jeux Olympiques de Rio, Bidoung Mkpatt soutient que la prestation des Little Lionnesses lors de cette campagne «est une preuve palpable de la vitalité du sport féminin qui démontre qu’il faudrait plus que par le passé compter sur lui pour des lauriers encore plus prestigieux». Pour lui, «la nation toute entière est fière», ajoute-t-il.
Le contexte camerounais
Pourtant, la tâche n’a pas été facile pour Alexandra Takounda et ses coéquipières. Surtout dans un pays où «le football féminin souffre de quelques insuffisances organisationnelles», reconnait Bidoung Mkpatt. Pour ainsi rattraper les conséquences de ces manquements, le patron des Sports a instruis au président de la Fécafoot, en collaboration avec la Direction technique nationale, de «mettre d’ores et déjà en œuvre de façon intensive des plans de préparation réalistes, efficaces et minutieux aptes à permettre» aussi bien «aux Lionnes Indomptables séniors qu’à celles des moins de 17 ans, d’être à la hauteur des espoirs que le peuple camerounais place en elles». Pour lui, il s’avère également indispensable de relancer au plus vite les compétitions nationales féminines. L’heure étant aux réjouissances, la capitaine des Lionnes U17, parlant aux noms de ses coéquipières a promis de «mouiller le maillot pour défendre valablement les couleurs du Cameroun» comme l’on fait leurs aînées au Canada en 2015.
L’entraîneur des Lions espoirs, très proche des Lionnes U17 ces dernières semaines, revient sur les éléments qui ont favorisé la qualification des Lionnes U17 pour la Coupe du monde de leur catégorie.
Sacré meilleur buteur de la deuxième édition de la Easter Cup 2016, le milieu offensif de l’équipe de l’Ecole de Football des Brasseries du Cameroun est un jeune talentueux qui pourra faire flotter plus haut le drapeau du Cameroun.
Elle a dominé Cotonsport de Garoua en finale samedi dernier à Douala.
